23 juillet : journée des fossiles !

Après une bonne nuit dans notre café & couette de wanta-qo-ti, sérénité en langue MicMac nous nous reveillons dans un paysage nimbé de brume.

Une petite balade sur la plage où les enfants s'en donne à coeur joie : concours de ricochets. Il faut dire que les pierres plates locales sont parfaiement adaptées aux rebonds.
Reccord : 6 rebonds pour le Grand Chef à Plume !

Nous nous rendons ensuite au parc de Miguasha, (litteralement, la terre rouge).
Le parc national de Miguasha, c’est un voyage dans le passé où poissons et plantes fossiles nous racontent la vie… Cette vie qui existait sur notre planète, il y a 380 millions d’années… À l’époque où les espèces ont effectué le passage de la mer à la terre. Véritable trésor du patrimoine nature mondial (les fossiles de Miguasha sont étudiés dans le monde entier et notamment en France et en Suède), le parc national de Miguasha émerveille petits et grands… À qui l’on raconte une histoire aussi fascinante que celle des dinosaures. Pour la qualité de conservation de ses fossiles et pour leur importance dans la compréhension d’une page de l’évolution le parc est inscrit, depuis 1999, sur la prestigieuse Liste du patrimoine mondial de l’UNESCO.

La falaise et le site de fouille géologique :

Sur les conseils de Bruce, notre hote de la veille nous nous rendons sur le site la bataille de Ristigouche qui scella le sort de la Nouvelle France.
Après la chute de Québec, en septembre 1759, les Français envoient à la France une demande urgente de 4000 soldats et de vivres. Ce n'est que le 19 avril que cinq navires marchands et une frégate quittent Bordeaux avec 400 hommes et des vivres. La frégate et deux des navires marchands atteignent le Saint-Laurent le 15 mai et apprennent qu'une importante flotte britannique avait remonté le fleuve. Le commandant, François Chenard Giraudais, remonte la Restigouche à la recherche d'un refuge. Il installe des batteries de tir sur les rives de la rivière et un barrage en travers. C'est là que les rattrape le capitaine John Byron avec un navire de 70 canons et 2 frégates. Les lourds canons britanniques détruisent les batteries sur les rives mais non sans que les artilleurs français infligent de lourds dommages aux navires britanniques dans un duel d'artillerie qui fait rage toute la journée. Lorsque deux des navires français ne peuvent plus combattre ni flotter, ils sont incendiés et leur équipage ainsi que les troupes s'enfuient.

Un gros orage éclate au moment où nous reprenons la route.

Cap au Nord puisque nous traversons la Gaspésie pour rejoindre Matane d'où nous prendrons le bac demain pour traverser le St Laurent à destination de Baie-Comeau.